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L'essentiel par l'éditeur
Le permis de construire modificatif permet d'ajuster un projet sans altérer sa conception générale. Le Conseil d'État a élargi son cadre, autorisant des modifications mineures sans nouveau permis. La validité du permis initial et l'absence d'achèvement des travaux sont essentielles pour sa recevabilité. Il peut régulariser des irrégularités de forme ou de fond, mais ne doit pas systématiquement remplacer un nouveau permis. La procédure d'instruction reste similaire à celle d'un permis initial.
Après plusieurs dizaines d’années à définir la notion d’économie générale d’un projet, le Conseil d’État a fait évoluer sa position en élargissant sensiblement le cadre du permis de construire modificatif.
Dans un premier temps, le Conseil d’État avait en effet considéré que, s’agissant d’une régularisation, le permis de construire modificatif était envisageable si les modifications n’apportaient pas au projet un bouleversement tel qu’il en changerait la nature même ( CE, avis, 2 oct. 2020, n° 438318 ).
Il a récemment élargi cette position à l’ensemble des PCM en considérant que les modifications ne devaient pas remettre en cause « la conception générale du projet » ( CE, 26 juil. 2022, n° 437765 ).
Plusieurs décisions sont venues préciser ce nouveau cadre depuis 2022.
L’évo...
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Urbanisme et aménagement
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